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Rue du Pont

by Sizaye

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    Sizaye vous invite dans la Rue du Pont, un projet qui vous plongera dans un monde dystopique plus vrai que nature. Une aventure intimiste et brutalement réaliste.
    Une visite guidée de 8 morceaux forts et conceptuels où l’écriture et la musicalité sont au service du récit de ce court métrage auditif.

    Merci à tous ceux qui donne la force !

    “J’aime le vrai monde, pas celui qu’on voit sur les écrans de PC”
    Soleil Plein - Rue du Pont

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1.
Rue du Pont 03:20
- Oh Sizaye ! ça fait plaisir de te croiser ! - Sisi mon reuf. - J'ai écouté 4ème Mur là, j'ai vraiment kiffé. - Merci frérot tu sais, hein, le soutien ça fait plaisir. - Normal t'inquiète. - Après demain j'fais un concert si tu veux viens, faut pas que t'hésites. - Wow j'suis chaud mais faut que j'demande à mon éducateur tu connais ... - Ah t'as un éduc ? - Ouais depuis le collège. - Ah pourquoi t'en a un ? - En fait depuis p'tit j'en ai un j'connais pas mes parents; y'a qu'le foyer qui s'est porté garant. Bref c'est où le concert j'veux pas louper ça. - J'sais pas si tu... - Au fait ton meilleur morceau là, c'est celui qui s'appelle Sam. - C'est cool j'aime quand les gens s'identifient, quand ça rassemble, hein, pas quand ça divise. - Sisi j'capte moi aussi je rap en fait mais c'est pas encore au point, en vrai je débute j'fais ça dans mon coin. - Tranquille t'as l'temps. - Franchement j'aimerais qu'tu m'donnes ton avis. - Ouais pas d'souci. - Je kifferais aller en studio aussi et rapper sur ma vie. - Ouais, carrément franchement avec grand plaisir je t'inviterai. - Ah tchek mon reuf ! Grâce à la musique y'a des tas d'galères que j'éviterai. - Et le milieu du rap ça à l'air tendu quand même, toi ça commence à percer fort hein ! - Comment ça percer fort ? - Bah ! Tu fais des concerts t’as des albums des clips et tout ça. - Ouais mais ça veut rien dire ça frérot. - En tout cas tu fais du sale ! - Merci, ouais merci encore mon reuf, hein, et du coup tu parles de quoi toi dans tes textes ? - De meufs et d'peufs ! - T'es sûr que tu rappes sur ta vie ? - Sisi mais t'as vu moi j'ai plein de textes différents. - Ah ok ok, et sinon c'est quoi tes références ? - Préférences ??? - Ouais vas-y ça marche aussi préférences ! - Franchement, j'aime quand c'est sombre, j'aime quand c'est féroce, - Sisi j'capte, y'a des potes à toi, là, qui te donnent de la force ? - Nan même pas mais nique ! Pas b'soin des autres, ils viendront gratter quand j'serai en haut, tu serais chaud de m'aider pour mon morceau ? - Pourquoi pas gros, t'es dans quel délire dessus ? - Pouah! Là ça kick, ça dit aussi des trucs touchants ... Des phases qui donnent envie d'me péta, mettre une dose d'enculé dans mon pétard ! - Belek quand même ça rend flemmard, il paraît. - Ah gars t'inquiète même pas, mais toi la tu bédaves c'est obligé. - Nan même pas! - Dis wallah ? - Wallah ! - La vie d'ma mère t’as une gueule à fumer des bozes, hey y'a moyen que tu me déposes ? - Où ça ? - P'tite meuf sur insta, laisse, laisse.... - J'suis à ieps moi gros. - J'veux faire du cash les poches remplies d'espèces, avec le rap toi tu fais de l'argent ? - Quelques cachets artistes mais j'ai commencé l'Rap à 13 ans. - Whaaaa ça fait longtemps. - Ouais pour certains c'est très très long, le sentiment qu'il me faudrait plus d'une vie pour sortir de l'ombre. - Ah ouais ça doit être dur en fait, après si tu connais du monde c'est plus facile nan ? Genre pote d'un rappeur qui perce, qui fait croquer... - Exactement, mais ça c'est normal tout le monde le ferait, mais parfois y'a des choses qui te freinent, c'est un business sans nom, entre la triche des streams et des vues sur Youtube et l'industrie qui s'empare de nos thunes. Franchement j'me demande si ça vaut le détour, y'a des médias qui connaissent rien au Rap et deviennent jury pour des concours. - Pff! c'est chaud, vas-y hein, j'espère bientôt tu perces. - On verra bien mais merci pour le soutien ! - Nan t'inquiète, normal mais en tout cas là continue de mettre des gifles. - Sisi et toi fonce, hein, si l'Rap c'est un truc que tu kiffes ! - T'inquiète, on s'capte sur insta ? - Vas-y y'a pas d'galère et t'inquiète, comme je t'ai dis, je t'inviterai. - Ah merci de ouf frérot, franchement merci. - T'inquiète normal ! - Vas-y on s'capte plus tard c'est fort c'que t'envois. - à bientôt ma gueule prends soin de toi.
2.
Lundi Bleu 02:42
Pourquoi j'écoute les gens? Pourquoi je n'y crois plus? Pourquoi j'écoute ces chiens? Sourire après mes larmes séchées, je tente le coup j'dis pas qu'c'est chaud, le prix d'une vie c'est assez cher, le temps qui passe pour m'assagir. Combien de coeurs sont assiégés? Pourquoi j'écoute les gens? Pourquoi je n'y crois plus? Pourquoi j'écoute mon cœur? Ce soir le monde est mort. Pourquoi j'y crois encore? Pourquoi le monde est sad? Pourquoi j'me suis demandé ça? Sur un quai d'gare, j'écoute la prod de mon pote, inspiration qui déborde, respiration qui décuple, à ma droite y'a un mec qui décuve, parfois tout paraît pesant, les fardeaux les gyrophares des keufs, sur une plage en hiver mes pensées se dispersent dans l'écume, y'a du sang et beaucoup de venin dans les cœurs. Pourquoi j'écoute les gens? Des tas de questions qui viennent percuter mon crâne, un appel dont tout le monde se moquera, y'a de vrais dictateurs, de faux démocrates. Pourquoi je n'y crois plus? Parce que l'espoir nous est volé, les paupières fermées comme les volets, seuls nos rêves nous apprennent à voler. Pourquoi j'écoute ces chiens? à la base c'est pas ce que j'voulais, j'ai cru qu'les bons conseils viendraient d'autrui, donner sa confiance ça détruit. Les visages sont fermés dans les rues du centre, les requins sont charmés à la vue du sang. Les visages sont fermés dans les rues du centre. L'hiver s'installe dans les têtes dans les routines, je pense à ma tante qui déprime qui s'met à pleurer sans motif, s'met à pleurer sans me dire pourquoi, l'enfance remonte à la surface mais ça t’a fait toucher le fond quand même, ça t’a fait toucher le fond quand même. ça t’a fait toucher le fond quand même, maman s'en sort tu peux faire comme elle, que de cachets pour trouver l'sommeil, que de cachets pour trouver (oh merde). Les visages sont fermés dans les rues du centre, les requins sont charmés à la vue du sang. Les visages sont fermés dans les rues du centre. Pourquoi j'écoute les gens? Pourquoi je n'y crois plus? Pourquoi j'écoute ces chiens? Sourire après mes larmes séchées, je tente le coup j'dis pas qu'c'est chaud, le prix d'une vie c'est assez cher, le temps qui passe pour m'assagir. Combien de coeurs sont assiégés? Pourquoi j'écoute les gens? Pourquoi je n'y crois plus? Pourquoi j'écoute mon cœur? Ce soir le monde est mort. Pourquoi j'y crois encore? Pourquoi le monde est sad? Pourquoi j'me suis demandé ça?
3.
Tu feras la gueule parce que j'ai préféré l'studio pas l'shopping. T'avais qu'à t'intéresser à quelqu'un d'autre, fallait pas m'chopper. J'suis la version originale loin des pâles copies, et puis tu peux pas t'ennuyer, toi t'as plein d'copines. Au début t'écoutais mes couplets, ma première auditrice, entre coupé d'morceaux de Diam's à l'ancienne quand t'étais triste. J'me souviens d'ça et t'essayais d'cacher tes larmes, petites vacances bien méritées, les rois du monde quand le cash était là. Dans la loge avec moi avant qu'j'monte sur scène. Parfois tu pouvais pas venir, tu m'envoyais un message de soutien, mais ces messages de soutien se sont estompés, que nos souvenirs restent en paix, après calme, il reste tempête. J'suis devant l'miroir, j'travaille ma gestuelle, j'prends pas d'photos pour insta, laisse moi juste kiffer l'instant. Tu seras femme de rappeur, t'en as d'la chance, c'est une raison de vivre et toi tu pensais qu'c'était juste un passe temps. T'es jalouse des meufs du 1er rang mais elles viennent pas pour moi, t'enflamme pas, elles viennent pour la tête d'affiche, pourquoi tu t'infliges autant d'mauvais films, moi j'veux réussir dans la musique en évitant les mauvais feats. Le rap ça s'partage, c'est vrai mais pas avec n'importe qui, y'a des boulevards qui mènent à rien mais l'ouverture de petites portes te guident. Tu m'râbachais méfie-toi d'ceux qui t'disent : "t'inquiète j'connais des gens", ils veulent juste un peu d'ta lumière comme monnaie d'échange. Tu m'donnais des bons conseils mais tu t'es vite lassée, si c'est complet dans la foule est-ce que j'vis d'la scène ? J'te comprends, toi tu veux la maison, j'rappais dans la chambre à côté pendant qu'tu vernissais tes ongles. Quelques concessions, j'reconnais mes torts, aveuglé par le son, les images d'une vie morose me rendront sourd. J'ai rien d'un saint, j'fais des erreurs et des efforts. Y'a pas d'honte à reconnaître ses fautes, comme y'a pas de honte à garder ses formes. Aujourd'hui tu n'est plus ma grande fan, combien abandonnent leurs rêves de gosses pour une femme ? Tout est compliqué, pas les mêmes centres d'intérêts, des tas d'embrouilles, débats sans fins qu'ont enterraient. L'argent des missions intérims, pour payer l'studio à quoi je joue ? Pour des morceaux qui finalement n'verront jamais le jour. Avec le recul, j'comprends ton désarroi, remplir un Bercy debout sur le lit, enfant prodige et déjà roi. Les frérots m'disent : “tu serais sur paname t'aurais percé !” avec des si, moi j'lève les yeux au ciel, j'avance avec des signes. Quand j'écris c'est des images que je dessine, c'est dieu qui donne mais c'est moi qui décide. Et j'décide d'annuler un week end de trop pour faire du rap, toujours ce putain d'rap, quand est ce que cette flamme s'éteindra. J'refuse d'aller manger chez ta famille et pour toi c'est un drame … et j'te comprends en plus ... Ouais j'comprends ta déception, j'comprends qu't'en ais marre, j'ai envi d'provoquer des ondes comme lancés d'pavés dans les mares En plus les cachets artistes sont insignifiants, c'est ainsi, côtoyer l'industrie d'loin j'suis devenu méfiant. C'est dur d'vivre avec un artiste, t'as pas choisi un type facile, anges et démons multiples facettes. mon cœur me dit vas-y, alors j'l'écoute, la vie à plein d'saveurs alors j'les goûte. Et t’as décidée d'partir, si demain ça marche pour moi ne revient pas, hein. Ouais si ça marche ne revient pas la porte sera scellé, j'ai 99 raisons d'avoir accepté ton choix, sans rancune. Aujourd'hui tu n'es plus ma grande fan. Combien abandonnent leurs rêves de gosses pour une femme ? Tout est compliqué, pas les mêmes centres d'intérêts, des tas d'embrouilles, débats sans fin qu'on enterraient. L'argent des missions intérims, pour payer l'studio à quoi je joue ? Pour des morceaux qui finalement n'verront jamais le jour. Avec le recul, j'comprends ton désarroi, remplir un Bercy debout sur le lit, enfant prodige et déjà roi. Les frérots m'disent : “tu serais sur paname t'aurais percé !” avec des si, moi j'lève les yeux au ciel, j'avance avec des signes. Quand j'écris c'est des images que je dessine, c'est Dieu qui donne mais c'est moi qui décide. Et j'décide d'annuler un week end de trop pour faire du rap, toujours ce putain d'rap, quand est ce que cette flamme s'éteindra. J'refuse d'aller manger chez ta famille et pour toi c'est un drame … et j'te comprends en plus ... Ouais j'comprends ta déception, j'comprends qu't'en aies marre, j'ai envie d'provoquer des ondes comme lancés d'pavés dans les mares. En plus les cachets artistes sont insignifiants, c'est ainsi, côtoyer l'industrie d'loin j'suis devenu si méfiant. C'est dur d'vivre avec un artiste, t'as pas choisi un type facile, anges et démons multiples facettes. Mon cœur me dit vas-y, alors j'l'écoute, la vie a plein d'saveurs alors j'les goûte. Et t’as décidé d'partir, si demain ça marche pour moi ne reviens pas, hein. Ouais si ça marche ne revient pas la porte sera scellée. J'ai 99 raisons d'avoir accepté ton choix, sans rancune.
4.
Il a demandé de l'aide, il a appelé le 115, c'est chacun pour sa peau, y'a plus de lit dispo. Il a demandé de l'aide, il a appelé sa mère, les gens lui ont mis à l'envers, la poudre aux yeux ressemble autant au paradis qu'à l'enfer. Il a demandé de l'aide, il a rappelé son ex, quand il boit elle lui manque, elle boit ses paroles quand il lui ment. Elle a demandé de l'aide, elle a appelé le 17, tous les bleus parlent pour elle, plainte irrecevable avant le décès. à ceux qui demandent de l'aide, à ceux qui souffrent en silence, à ceux qui appellent sans réponse, à ceux qui appellent ... Il a demandé de l'aide, il a appelé un grand, chut, surtout n'en parles pas, ce qui se passe à l'église reste là-bas. Elle avait demandé de l'aide, elle a appelé dans sa lettre, faisant part de son mal-être, la corde est tendue fin de l'alerte. Elle a demandé de l'aide, elle a crié le nom de son gosse, zodiac percé, mer déchainée, elle a pas retrouvé son corps. Il m'a demandé de l'aide, on a appelé le 115 ... rappelez demain, toujours pas de lit dispo. à ceux qui demandent de l'aide, à ceux qui souffrent en silence, à ceux qui appellent sans réponse, à ceux qui appellent ... à ceux qui demandent de l'aide, à ceux qui souffrent en silence, à ceux qui vivent sans repos, à ceux qui appellent sans réponse. à ceux qui demandent de l'aide, à ceux qui souffrent en silence, à ceux qui appellent sans réponse, à ceux qui [...]
5.
12 Balles 02:04
Où veux-tu que j'aille avec 12 balles de l'heure ? Où veux-tu que j'aille avec 12 balles de l'heure ? Où veux-tu que j'aille avec 12 balles de l'heure ? Où veux-tu que j'aille avec 12 balles de l'heure ? J'ai voulu négocier, cet enfoiré m'a dit "c'est 12", il se prend pour "Monsieur je sais tout", dans son usine, nous on s'étouffe, c'est la de-mer tu le sais très bien, me demandes pas combien j'ai ché-tou, la RH s'la raconte, pense avoir la classe de Léa Seydoux. J'ai fais des chantiers, on me disait "arrête de chanter", boites interim j'suis rodé, pas loin de faire une OD. 5 semaines pas assez, j'veux pas dead avant de vivre, il m'a dit "C-D-I, sé-cu-rise ta vie", Mais ... Où veux-tu que j'aille avec 12 balles de l'heure ? Où veux-tu que j'aille avec 12 balles de l'heure ? Où veux-tu que j'aille avec 12 balles de l'heure ? Où veux-tu que j'aille avec 12 balles de l'heure ? Moi j'vais faire ce que j'ai envie, pas le temps de cramer du temps, pas le temps de cramer du temps, t'entends pas ou quoi ? Je vais tout tout, j'vais tout prendre. J'suis de la race des rottweilers, ici pas, pas, pas d'gentil toutou, tout me prend le crâne, tout pour le Graal, tout pour le Graal, tout pour le Graal. J'ai fais des chantiers, on me disait "arrête de chanter", boites interim j'suis rodé, pas loin de faire une OD 5 semaines pas assez, j'veux pas dead avant de vivre, j'voulais mettre de côté pour partir, Mais ... Où veux-tu que j'aille avec 12 balles de l'heure ? Où veux-tu que j'aille avec 12 balles de l'heure ? Où veux-tu que j'aille avec 12 balles de l'heure ? Où veux-tu que j'aille avec 12 balles de l'heure ? (x2)
6.
Hicham : C'est bien tu veux des enfants est-ce que tu veux des adultes ? Tu veux des bébés de compagnie jouer à l'absent et la pute. Ne vend pas de rêve, dis moi que je risque de me faire interner, au fait avant qu'on ken, on fait comment pour la garde alternée ? Pourquoi tu fais la rue ? Les meurtriers n'font pas de bastons d'regards, j'souris bien habillé même si mes songes me braquent. On insulte pas nos parents, ils s'insultent en nous frappant, j'ai pas eu de Pascal le grand frère moi j'ai eu Reda l'daron. J'arrive au collège gonflé, toi tu trouves ça morose ? Quand j'nique ma vie pour les faire rire putain c'est super marrant. Alors j'insulte leurs grands-mères, mais devine laquelle pleure ? Quand elle me jette mes sebbat elle s'demande pas quelle paire. Un seddari, un verre de thé à la menthe, rappelle toi quand les rebeus n'étaient pas à la mode. Le dégradé est à blanc, malheureusement, pas les balles. On a pas d'mal à s'intégrer, dans un casque intégral. Refrain : Y'a encore des débris du passé dans mon âme, on passe à autre chose. J'ai pas fini de vivre à mon âge. Sizaye ; J'me souviens d'mes posters, Zidane, Vieira et Desailly, un garçon qui s'foutait d'savoir c'qu'il allait faire de sa iv' On va plus loin quand on s'allie, j'me souviens d'un mur sali, tagué, du même lettrage "baise la police" de Saïd. Je porte le nom français d'ma mère tu l'croierais pas sur ma tronche, merci Mama pour l'éduc toujours digne même quand y'avait pas d'rond. J'ai de grands rêves, on m'a dit c'est bien mais pas trop, fuck tes 35h comme John Coffey, j'suis fatigué patron. Hicham : Pas trop d'humeur que j'me lève du pied droit ou du bras du milieu. L'école, souvent, c'est toi ou moi desolé si j'dois t'humilier. J'écoute plus «Gravé dans la Roche» que ma daronne en 2002. La psy m'a dit que j'avais trop peur pour elle quand elle voulait m'aider. Hicham Passe ton, MP3, ton Sony, Bandeur, j'ai la folie des grandeurs, et la phobie des menteurs Sizaye Ma daronne c'est le mentor, conseil de discipline elle me défendait pourtant elle savait que j'étais en tord, on jouait au Foot dans la chambre pour masquer le bruit des engueulades, un lit superposé les bras d'Morphée on cassés quelques lattes. Hicham Si y'a contrôle passe moi ta calculette, quelques chiffres pour tricher sinon j'accepte mon sort et j'écris quelques lettres. Sizaye Ouais moi aussi j'écris quelques lettres mais à mon père en zonz' parce que le pardon n'a pas de date de péremption Hicham Y'a pas de péremption et qu'on s'entendent, j'crois qu'un père en zonz' c'est un père absent non consentant Sizaye Le voisin du d'ssous perce des trous dans l'mur à 8h, j'vous parle d'un temps où les embrouilles ne s'réglaient pas sur Twitter, ça sonnait à l'interphone j'descends une bouteille d'eau pour 10, l'ascenseur est encore en panne donc nique sa mère OTIS Hicham OTIS, d'office j'ai vu une flaque de pisse de plus, j'me dis qu'pour pisser chez soi faut une notice, bande de fils de pute, j'vais canner avant d'être au 6ème, c'est pu un ascenseur c'est une litière refrain Y'a encore des débris du passé dans mon âme, on passe à autre chose j'ai pas fini d'vivre à mon âge Sizaye : Ouais, mes deux frères pour m'aider en cas d'baston, j'me dis d'jà qu'la vie n'aurait pas d'sens sans aucun passe-temps. Hicham : Passe ton MP3, ton Sony, Bandeur, j'ai la folie des grandeurs, et la phobie des menteurs. Sizaye : Ma daronne c'est le mentor, conseil de discipline, elle me défendait pourtant elle savait que j'étais en tort, on jouait au foot dans la chambre pour masquer le bruit des engueulades, un lit superposé, les bras d'Morphée ont cassé quelques lattes. Hicham : Si y'a contrôle passe moi ta calculette, quelques chiffres pour tricher sinon j'accepte mon sort et j'écris quelques lettres. Sizaye : Ouais moi aussi j'écris quelques lettres mais à mon père en zonz' parce que le pardon n'a pas de date de péremption. Hicham : Y'a pas de péremption et qu'on s'entende, j'crois qu'un père en zonz' c'est un père absent non consentant. Sizaye : Le voisin du d'ssous perce des trous dans l'mur à 8h, j'vous parle d'un temps où les embrouilles ne s'réglaient pas sur Twitter, ça sonnait à l'interphone j'descends une bouteille d'eau pour 10, l'ascenseur est encore en panne donc nique sa mère Otis. Hicham : Otis, d'office j'ai vu une flaque de pisse de plus, j'me dis qu'pour pisser chez soi faut une notice, bande de fils de pute, j'vais canner avant d'être au 6ème, c'est plus un ascenseur ... c'est une litière. Refrain x2
7.
Soleil Plein 02:46
Ça ride en première les vitres sont baissées, j'aime le vrai monde pas celui qu'on voit sur les écrans de PC. J'me trouve au milieu d'un rodéo sauvage, torse nu sur un cross en rodage. Baston de regards au feu rouge avec un kie-ja, quand je sors énervé d'la gov' y'en a plus aucun qui jacte. ça met la dernière maquette à fond. Ressortir du stud rincé c'est comme pousser la fonte. On est fier du résultat si créatif, leur inspiration d'merde à eux est sous créatine. J'aime quand ça chill, c'est l'anniversaire du frérot : j'aime quand ça tchin'. J'suis plus tee-shirt sans motif que Versace, le paradis c'est gratuit l'enfer s'achète. ça ride dans la rue les cris se perdent, on rêve du salaire de Chris Paul, mais j'vois qu'des gens crispés wow wow,wow wow... Refrain : Fier comme un DZ ou le drapeau du Portugal à l'arrière de la Mercedes, dans le mille au premier coup d'essai, dans nos HLM ça partageait le sel et le poivre nos mères s'aidaient. Nos mères s'aidaient, sous la pression et les huissiers aucune de nos mères cédait. Nos mères s'aidaient, nos mères s'aidaient. Nos mères s'aidaient, sous la pression et les huissiers aucune de nos mères cédait. Nos mères s'aidaient... J'suis un bon vivant j'vais mourir de rire si Dieu veut, pour ce foutu rap j'ai lâché les chevaux et arraché mes cheveux. Mais j'veux toujours plus qu'hier, plus qu'hier ouais j'sais remonter la pente j'sais pas skier, hein. J'sais pas c'qui est bon ou mauvais. Pour tes players épileptiques c'est Game Over, ici c'est que du love. J'ai des sons d'côté à interpréter qui les veut ? Sur le rain-té gros cypher on est plus qu'eleven. Soleil plein et on s'croit sur la West Side, Impala, prochain clip, j'vais louer ça ! Bébé j'suis l'oasis qu'il te fallait. J't'aime comme la fierté qu'tu ravalais. Ta silhouette s'est dessinée derrière la falaise, dans mes rêves ton regard revolver me rafalait. wow wow, wow wow... Refrain : Fier comme un DZ ou le drapeau du Portugal à l'arrière de la Mercedes, dans le mille au premier coup d'essai, dans nos HLM ça partageait le sel et le poivre nos mères s'aidaient. Nos mères s'aidaient, sous la pression et les huissiers aucune de nos mères cédait. Nos mères s'aidaient, nos mères s'aidaient. Nos mères s'aidaient, sous la pression et les huissiers aucune de nos mères cédait. Nos mères s'aidaient...
8.
Mal Logé 02:46
Demain c'est levé 5h, l'usine en visu dans un box empoussiéré. J'suis un enfant de 30 ans qui souhaite aller au bout de ses rêves. Je prie tous les matins souvent pour les autres, larmes de nos mères égal dégâts des eaux. Trop d'fois désolé, trop d'fois gosse isolé dans l'noir ou dans la cabane du bac à sable. Les divorces pour des bagatelles. Y'a plusieurs bagues à terre du coup, après quoi tu cours? T'entends ta mère dire : "et maintenant qu'est ce qu'on va faire du couple ?" Refrain : Tout n'est pas stable, tout n'est pas stable dans la tête c'est l'jour et la nuit. (le jour et la noche) Le corps est gorgé de douleurs, cœur écorché, j'ai l'impression que l'âme se sent mal logée... Aucun être humain n'a demandé à naître, le cri à la naissance c'était déjà un appel à l'aide. Je lève les yeux au ciel j'm'accroche au spirituel, j'aimerai tuer mes mauvais penchants tuer mes petits rituels. J'embrasse ma mère sur l'front et j'fais la fête à mon chien quand j'rentre. L'impatience me rend malade ,mais j'me dis qu'j'avance quand même quand j'rampe. J'ai pas assez d'couilles pour m'donner la mort, j'en ai pas non plus assez pour oser donner la vie. On achète pas la volonté ma gueule, y'a des passions qui tiennent à coeur, y'a des garçons qui tiennent un gun. Y'a des garçons qui tiennent une arme, mal logée comme une âme. Refrain : Tout n'est pas stable, tout n'est pas stable dans la tête c'est l'jour et la nuit, (le jour et la noche) Le corps est gorgé de douleurs, cœur écorché, j'ai l'impression que l'âme se sent mal logée...

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Sizaye vous invite dans la Rue du Pont, un projet qui vous plongera dans un monde dystopique plus vrai que nature. Une aventure intimiste et brutalement réaliste.
Une visite guidée de 8 morceaux forts et conceptuels où l’écriture et la musicalité sont au service du récit de ce court métrage auditif.

“J’aime le vrai monde, pas celui qu’on voit sur les écrans de PC”
Soleil Plein - Rue du Pont

credits

released May 26, 2023

Enregistré, mixé et masterisé par Apekone au studio LFRrecords
Arrangement par Apekone
Visuel par J.Jims
©Le Fil Rouge 2023

www.lefilrougeproduction.com/musiclink

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Sizaye France

Avec ce nouveau projet, Sizaye se fait une place dans le rap français.

Sur «La Fougue part.2» on retrouve toute l'authenticité et la détermination qui font de lui un rappeur à suivre de près !

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